Démissionner pour changer de travail : pourquoi et comment bien s’y prendre ?

Le parcours d’un jeune salarié est long. Et il devra passer par différentes étapes pour atteindre ses objectifs. La reconversion professionnelle constitue une option avantageuse pour certaines personnes. Il faudra juste prendre les bonnes décisions et éviter les actions irréfléchies. Mise au point !
Pourquoi démissionner pour changer de travail ?
Il ne faut pas avoir peur de changer de travail. Il s’agit d’une décision difficile, surtout pour les jeunes actifs. Des études récentes montrent que 9 Français sur 10 ont déjà songé à la reconversion professionnelle. Mais la plupart n’osent pas franchir cette étape. Et pourtant, la reconversion professionnelle peut être vue comme une opportunité de développement. Logiquement, un salarié dévalorisé au sein d’une entreprise ne tardera pas à quitter son poste dès que l’occasion se présente. Peut-être que sa rémunération ne correspond pas à ses diplômes et à ses qualifications professionnelles. Des conditions de travail extrêmes ou illégales peuvent également pousser un salarié à quitter son travail.
Il n’est pas judicieux de quitter son entreprise d’un simple coup de tête. Mieux vaut se fixer des objectifs précis avant de prendre une telle décision. Il s’avère plus intéressant de démissionner pour créer entreprise. On passe ainsi du stade de salarié à entrepreneur. Bien entendu, le chemin ne sera pas de tout repos. Des obstacles y sont omniprésents. Presque tout le monde rêve de diriger une entreprise. Mais seuls les plus ambitieux y parviennent. Les personnes qui quittent leurs boulots de manière irréfléchie s’exposent à des risques. Dans le pire des scénarios, elles peuvent se retrouver sans emploi, donc des chômeurs. D’où la nécessité de demander le soutien d’un expert en négociation sociale.
Démission ou rupture conventionnelle : laquelle choisir ?
Le but d’une reconversion professionnelle est de trouver un métier plus décent et bien payé. Inexpérimentés, les jeunes actifs sont confrontés à un dilemme. Ils ne savent pas quelle option choisir : rupture conventionnelle du contrat ou démission. Dans tous les cas, le salarié doit négocier son départ avec son responsable ou son supérieur hiérarchique. Il faudra également informer son employeur de son choix de reconversion professionnelle. Le démissionnaire doit respecter une période de préavis de 1 à 3 mois avant de quitter l’entreprise. Bien entendu, l’employeur peut lui en disposer en déposant une demande au préalable. Mais sans motif légitime, celle-ci ne sera pas validée. Et retour à la case départ.
Pour rappel, la rupture d’un contrat CDI, deux options sont possibles : la démission et le licenciement. Dans tous les cas, le salarié peut entamer une carrière professionnelle une fois toutes les démarches effectuées. Il arrive souvent que l’employeur lui propose une solution alternative à la reconversion professionnelle. Bien entendu, si le salarié est déterminé à changer d’emploi, rien ne l’empêche de rester. Il est à tout intérêt à opter pour la rupture conventionnelle. Le démissionnaire accède ainsi aux allocations chômage. Il y a notamment l’aide au retour d’emploi (ARE). Concernant la démission pour une reconversion professionnelle, elle s’avère plus risquée. Sans un objectif bien précisé en tête, le salarié peut se trouver dans une situation précaire.